Actualité

Une nuit de terreur à Port-au-Prince : la capitale plongée dans le chaos

Please follow and like us:
Pin Share

Port-au-Prince, 2 mars 2024 (M9H) — La nuit du samedi 2 mars 2024 restera gravée dans la mémoire des habitants de Port-au-Prince comme une nuit de terreur inoubliable. Alors que les tensions avaient déjà atteint des sommets alarmants, la situation a rapidement dégénéré, plongeant la capitale haïtienne dans un véritable cauchemar.

Les habitants ont fui leurs maisons dans la panique, cherchant désespérément un refuge sûr alors que les gangs armés semaient la terreur dans les rues. La plus grande prison de la capitale, plus connu sous le nom de Pénitencier national, déjà sous pression, a été écrasée par une attaque coordonnée, permettant à de nombreux détenus de s’échapper dans le tumulte.

Les marchés ont été pillés, les magasins saccagés, et des bureaux gouvernementaux ont été incendiés, ajoutant au chaos et à la destruction généralisée. Les rues étaient jonchées de débris et de barricades improvisées, rendant difficile, voire impossible, le déplacement des forces de l’ordre et des secours.

Des scènes de panique et de désespoir ont envahi la ville alors que les habitants tentaient de protéger leurs familles et leurs biens contre les ravages des violences incontrôlées. Le crépitement des armes à feu continue de hanter les rues assombries par la nuit.

Les autorités locales ont été submergées par l’ampleur de la crise, luttant pour maintenir un semblant d’ordre et de sécurité dans une situation qui semblait hors de contrôle. Les forces de l’ordre ont été dépassées par la violence aveugle des gangs armés, laissant les habitants livrés à eux-mêmes dans un climat de peur et d’incertitude.

Cette nuit de terreur à Port-au-Prince a laissé une empreinte indélébile sur la ville et ses habitants, rappelant de manière tragique les défis persistants auxquels est confronté le pays en matière de sécurité et de stabilité. Alors que le soleil se levait sur une ville encore secouée par les événements de la nuit précédente, la population était confrontée à la dure réalité d’un avenir incertain et dangereux.

Rappelons que les dégâts causés par les attaques des gangs criminels regroupés au sein de la coalition “Vivre Ensemble” dans l’aire métropolitaine de la capitale Port-au-Prince, durant ces trois derniers jours, sont énormes. Cinq policiers nationaux ont été exécutés par des bandits armés, alors qu’ils ont passé plus de trois heures à lancer des appels de détresse, sans aucun résultat jusqu’à leur exécution. Trois sous-commissariats ont été incendiés par ces bandits, notamment celui de Bon-Repos et de Portail Leogane, et le dernier sous-commissariat incendié est celui de Delmas 3, selon le syndicat national des policiers haïtiens (SYNAPHA).

Le Gouvernement de la République exprime son indignation face aux actes de violence et de terreur orchestrés par des bandits armés dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. “Des membres des forces de l’ordre, dévoués à la protection et à la sécurité de notre pays, ont perdu la vie tragiquement dans l’exercice de leur fonction.

 

 

Please follow and like us:
Pin Share

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Aimez-vous cet article? Partagez le :)