ActualitéJustice

Haïti – Criminalité : 7 religieux catholiques romains et un enseignant kidnappés à Port-au-Prince

Please follow and like us:
Pin Share

Port-au-Prince, 25 février 2024 [M9H] — Des bandits armés circulant au Bicentenaire ont kidnappé, dans l’après-midi du vendredi 23 février 2024, six frères de la Congrégation du Sacré-Cœur qui se rendaient au Collège Jean XXIII à Port-au-Prince. Un enseignant figurant sur la liste des personnes kidnappées dans cette matinée cauchemardesque pour la congrégation religieuse.

Selon l’information diffusée par le Vatican News, un autre prêtre catholique romain, qui venait de célébrer la messe dans la chapelle Notre-Dame de Fatima dans le même quartier du Bicentenaire de Port-au-Prince, a également été enlevé le même jour.

“Nous prions pour leur libération et pour que cesse ce fléau de l’insécurité”, ont réagi les religieuses et religieux locaux dans un communiqué. Ils signalent que le Collège Jean XXIII est le seul établissement scolaire fonctionnant dans cette zone, enclavée par des attaques sporadiques des bandits armés.

Depuis le début de l’année 2024, c’est le deuxième groupe de religieux victime des rapts des bandits armés semant la terreur dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, après le rapt de huit personnes, dont six religieuses catholiques romaines de la Congrégation des Sœurs de Sainte-Anne, kidnappées le vendredi 19 janvier 2024 à Port-au-Prince.

Elles ont été libérées une semaine plus tard, soit dans la soirée du mercredi 24 janvier 2024. Ces actions témoignent que la sécurité des vies et des biens échappe au contrôle des autorités étatiques de facto, qui baissent pavillon devant l’assaut des bandits armés, laissant une population dépourvue de tout moyen de résistance.

La terreur des gangs armés ne cesse de contraindre de nombreuses familles à quitter leur domicile pour se réfugier dans des camps de fortune, parfois chez des proches. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), une évaluation des déplacements internes révèle une augmentation des actes de brutalité dans plus de la moitié des vagues de déplacements forcés concernant plus de 310 000 personnes en 2023 en Haïti.

 

 

 

Please follow and like us:
Pin Share

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Aimez-vous cet article? Partagez le :)