Haïti-Séisme : Des exercices de simulation prévue ce vendredi 19 mai, pour parer à un éventuel tsunami dans quatre communes dans l’Artibonite
P-au-P., 18 mai 2023 [M9H] — Des exercices de simulation auront lieu, ce vendredi 19 mai 2023, dans quatre communes du département de l’Artibonite, notamment dans les communes des Gonaïves (Chef-lieu du département de l’Artibonite), d’Anse-Rouge, de Gros-Morne et Terre-Neuve, en vue de tester la capacité de réponse des institutions communales et locales face à une situation de tremblement de terre suivi d’un tsunami et évaluer les compétences des services d’urgence.
Cette simulation de tremblement de terre, générant un tsunami, appelée «U- Simex », viserait à réduire leurs éventuels effets, au cas où ils se produiraient dans le département de l’’Artibonite. Cette simulation sera organisée par l’unité des Exercices (U-SIMEX) de la direction générale de la Protection civile (DGPC) avec l’appui du Programme des Nations unies pour développement (PNUD), à travers le projet de Renforcement de capacités pour la prévention des risques (CREWS-Haïti).
« Cet exercice de simulation fonctionnel aura lieu ce vendredi 19 mai 2023, et impliquera des équipes de secours, des pompiers, des forces de l’ordre et d’autres services de secours locaux dans les communes mentionnées plus haut » fait savoir la protection civile dans une note de presse.
Le scénario de l’exercice prévoit un tremblement de terre majeur, enregistré au nord de l’île d’Haïti, sur la faille Nord Hispaniola, d’une magnitude 8.7 sur l’échelle de Richter. Ce séisme provoquera une alerte rouge de tsunami notamment pour l’île d’Haïti, Turks et Caicos et le Sud-Est de Cuba. Pendant la gestion de l’événement, la situation météorologique risque de se dégrader. À noter que ce scénario reflète la réalité du séisme suivi d’un tsunami du 7 Mai 1842 et celui du 21 Août 2021.
En termes de résultats attendus, les équipes de secours doivent démontrer leurs capacités à travailler ensemble pour évaluer les dégâts, rechercher des survivants et fournir une assistance médicale d’urgence aux personnes affectées.
« Cet exercice de simulation est une occasion pour la DGPC de tester ses plans d’urgence et ses procédures en cas de catastrophe naturelle, en collaboration avec les services de secours locaux. Il permettra également d’identifier les forces et les faiblesses de la réponse de la protection civile et d’améliorer les plans et les procédures pour mieux préparer la population à faire face à de tels événements » lit-on dans la note.
Dans ce contexte, la Dgpc dit encourager la population à prendre connaissance de cet exercice de simulation afin de se préparer davantage face au risque sismique et tsunami. Elle rappelle l’importance de disposer d’un kit d’urgence, de connaître les plans d’évacuation et de suivre les instructions des autorités en cas de catastrophe naturelle.
