12 août, Journée internationale de la Jeunesse: Le Collectif Défenseur plus, préoccupé par le manque d’intégration des jeunes dans la vie socio-économique et politique du pays
P-au-P., 12 août 2020 [M9H] — Le Collectif Défenseurs Plus se dit préoccuper par le manque d’intégration des jeunes dans la vie socio-économique et politique du pays, qui aujourd’hui sont victimes de toutes sortes de violations des droits humains, alors que la jeunesse est porteuse d’espoir à ces niveaux et est également le pilier de toute société.
Les jeunes sont considérés comme des étrangers dans leur propre pays. L’accès à l’enseignement supérieur leur est difficile, nombreux sont ceux après leurs études classiques, ne peuvent intégrer l’Université d’État d’Haïti (UEH) voire une université privée ou une école technique, déplore le Collectif Défenseur Plus dans une note de presse publiée le mercredi 12 août, à l’occasion de la Journée internationale de la Jeunesse.
La Journée internationale de la jeunesse, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1999, est commémorée chaque année le 12 août afin d’attirer l’attention de la communauté internationale sur les problèmes de la jeunesse et célébrer le potentiel des jeunes en tant que partenaires dans la société.
L’accès aux services sociaux de base, du travail pour pouvoir subvenir à leurs besoins, sont les principales revendications dans les mobilisations populaires majoritairement jeunes.
Ils attendent une occasion favorable pour retrouver de meilleures conditions de vie dans les eldorados (Etats-Unis, Brésil, Chili, Canada, République Dominicaine et autres …).
Fort de ce constat, le Collectif Défenseur Plus invite les autorités à mettre en œuvre une politique axée sur la valorisation et l’intégration du jeune haïtien, dont certains d’entre eux se livrent à toutes sortes d’actes de banditismes.
L’organisme de droits humains invite également les jeunes des deux (2) sexes « à se mobiliser pour un état de droit démocratique, où la justice sociale doit triompher et où les compétences seront mises en valeur ».
Marlyne Jean