Haïti – Sécurité : Un soldat des FAD’H tué et deux autres blessés à Kenscoff, le CPT condamne fermement
P-au-P, 18 février 2025 [Média 9 Haïti] — Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) a vivement condamné une attaque meurtrière perpétrée par des gangs armés, le dimanche 16 février 2025, contre un site stratégique situé dans la commune de Kenscoff.
Cette attaque a coûté la vie à un militaire des Forces Armées d’Haïti (FAD’H), Charles Benictor Petit’homme, tandis que deux autres soldats en mission ont été blessés.
Dans un communiqué publié dans la soirée, le CPT a qualifié cet acte de “criminel, lâche et inacceptable”, affirmant que la sécurité nationale demeure une priorité absolue. Il a rappelé que les forces de l’ordre et les FAD’H sont pleinement mobilisées pour traquer et neutraliser les auteurs de ces attaques. Selon les autorités, des renforts ont été immédiatement déployés dans la zone, permettant de rétablir le contrôle de Kenscoff.
Le CPT a réaffirmé sa détermination à ne reculer devant “aucune menace visant à compromettre la souveraineté nationale et la sécurité des citoyens”. Il a aussi promis de doter les Forces Armées et la Police Nationale d’Haïti des moyens nécessaires afin de restaurer durablement l’ordre et la stabilité sur tout le territoire national.
La lutte contre les groupes armés reste une priorité pour le gouvernement, qui appelle la population à garder confiance dans les efforts déployés pour combattre l’insécurité et instaurer un climat de paix et de justice.
Dans un rapport publié le 5 février 2025, l’organisation des droits humains Fondasyon Je Klere (FJKL) avait déjà alerté sur l’escalade de la violence à Kenscoff, indiquant qu’au moins 150 personnes avaient été assassinées par des gangs armés entre le 27 janvier et le 5 février 2025.
Les récents événements illustrent l’ampleur de la crise sécuritaire qui secoue le pays, alors que les autorités poursuivent leurs efforts pour restaurer l’ordre et renforcer la présence des forces de l’ordre dans les zones les plus affectées par la violence.
Pascal Thomas, Media9Haiti