Haïti-Environnement: L’organisation Écovert-Haiti plaide en faveur d’une transition écologique en Haïti
P-au-P., 30 oct. 2021 [M9H] — Pour faire face aux grands défis énergétiques que connaissent actuellement le pays, l’Organisation Ecovert-Haiti incite les autorités étatiques à opter pour la transition écologique qui fait de la promotion pour la transition énergétique comme un modèle durable sans conséquence négatives sur l’environnement.
Face à l’augmentation exponentielle de la population et du nombre de véhicules thermiques circulant en Haïti, il est plus qu’évident que la consommation de l’essence est triplée de ce qu’elle a été en l’an 2000. Avec seulement 2 principaux terminaux de Stockages (Thor et Varreux), dont le terminal pétrolier de Varreux représente 70 % de notre capacité de stockage. Ce qui est loin d’être suffisant pour satisfaire les besoins de la population en matière de l’essence.
« Les défis énergétiques dont fait face Haïti depuis des années ne peuvent pas être résolus en continuant avec le modèle actuel basé sur l’énergie fossile » fait savoir l’écologiste, l’Ingénieur en Développement et Coordonnateur de Recherche de Écovert-Haiti, Anel Dorléan, dans un communiqué publié en date du vendredi 29 octobre 2021.
L’écologiste Dorléan, insiste pour faire savoir qu’Haïti ne doit pas rester indifférente comme observateur et continuer à compter sur l’essence importée pour répondre aux besoins énergétiques, au moment où le monde entier prend des mesures pour préserver la santé publique, pour lutter contre le réchauffement climatique et pour protéger environnement en adoptant la transition énergétique, en développant grâce à la technologie des véhicules électriques et d’autres formes d’énergies produites à partir du vent, de l’eau et du soleil.
Dans ce contexte, l’Organisation Ecovert-Haïti propose à ce que les autorités étatiques optent pour des voitures électriques comme la République Dominicaine, qui compte sur son territoire plus de cinq cents véhicules électriques et deux (2) stations de recharges. De plus, le Pays dispose tant bien que mal la capacité de produire des énergies renouvelables pour la consommation ménagère et industrielle comme alternative pour substituer à l’essence.
En ce sens, depuis 2019, les organisations partenaires, dont Écovert-Haiti, ne cessent de prôner à travers la Campagne nationale pour la Restauration des Écosystèmes d’Haïti des mécanismes pour réparer tous les écosystèmes de montagnes dégradés où prennent naissance des sources et des rivières sur les lesquelles on peut ériger de nouveaux barrages, telle la rivière de Saint-Raphaël et probablement trois rivières dans le Nord-ouest.
L’Organisation à vocation écologique rappelle qu’Haïti est un pays riche en énergies renouvelables, le pays est toujours ensoleillé environ 300/365 jours durant l’année et pourtant, dans le bassin des caraïbes, sur les (9.000 000) neuf millions de personnes privées de l’électricité, Haïti compte à elle seule (7.000,000) sept millions.
« Le pays doit davantage développer des centrales solaires pour alimenter des villes afin de réduire la dépendance vis-à-vis de l’énergie fossile » suggère Ecovert-Haïti.
L’Organisation pense que cette crise pourrait se servir de catalyseur, d’opportunité pouvant permettre de construire une Haïti capable de résister aux aléas du changement climatique.
Credit photo : Ecovert-Haiti, Dinasa
