Les Grands titres de l’actualité du mardi 09 Février 2021 sur Media9 Haïti
P-au-P., 10 fev. 2021 [M9H] — Des rafales de vent et un peu de chance, pour que Haïti reçoivent des activités de pluies sont possible, jusqu’au jeudi 11 février 2021.
Le Commissaire du gouvernement de la Croix-des Bouquets, Edler Guillaume, ne s’est pas présenté, ce mardi 9 février 2021, par devant la doyenne du Tribunal civil de la Croix-des-Bouquets, Grécia Norceus, pour participer à l’audience « habeas corpus », qui devrait se tenir pour attester sur quelle base, le gouvernement de facto a procédé à l’arrestation de 23 personnes, à 2 heures et demi du matin, le dimanche 7 février 2021, dans la municipalité de Tabarre.
Alors que son mandat, en tant que président de la République, a pris fin le dimanche 7 février 2021, d’après les prescrits de la Constitution, Jovenel Moise de concert avec son gouvernement de facto, a pris la décision d’envoyer en retraite, trois juges de la Cour de Cassation, Joseph Mécène Jean-Louis, Ivickel Dabrezil et Wendelle Coq Telot. Cependant, Jovenel Moise a faussement utilisé la signature de Yolette Altidor, ancienne Ministre des affaires sociales et du travailles mis à pied, pour publier son arrêté du 8 février 2021.
La décision prise par Jovenel Moise d’envoyer à la retraite trois juges de la Cour de Cassation, a été faite en dehors de la loi. Il n’a rien avoir avec la Constitution et la loi, selon Me Sonel Jean François, qui intervenait à l’émission « FwoteLide » sur la station en ligne AlterRadio.
Jovenel Moïse n’est plus le président du pays. Il n’a pas la qualité de prendre des décrets, de même qu’il prenait plaisir à le faire au début de l’année 2020, ou il dirigeait le pays tout seul, c’est l’analyse de Me Gédéon Jean du Centre d’analyse et de recherche en droit de l’homme (CARDH).
C’est une question de temps, pour que le juge Joseph Mécène Jean-Louis, soit installé officiellement comme président, pour gérer la prochaine transition du pays, selon la direction du Parti politique de l’opposition démocratique (DIRPOD), qui veut attendre Jovenel Moise, qu’il considère comme un rebelle qui ne veut pas laisser le pouvoir. Cependant, depuis le 7 février la majorité des leaders de l’opposition se sont absentés sur la scène politique, alors qu’ils avaient annoncé un vaste mouvement de mobilisation, qui devrait s’achever jusqu’au départ du chef de l’Etat. Ce qui sous-entend malgré les prévisions de malheur pour le pays, la guerre de Troie n’aura pas lieu dans le pays.
Le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), a vertement critiqué la présence du Ministre de facto de la justice et de la sécurité publique, Me Rockefeller Vincent, le directeur général a.i de la Police nationale d’Haïti (PNH), Léon Charles, du Commissaire de police de l’Unité de la sécurité générale du Palais nationale (USGPN), Dimitri Herard, ainsi que d’autres officiels, qui ont fait irruption, à 2 heures du matin, dans une maison privée, pour arrêter plusieurs personnes qui dormaient, sous le fallacieux prétexte qu’ils mijotaient un complot pour assassiner Jovenel Moise.
La fondation Je Klere, a abondé dans le même sens, et indique qu’elle ne comprend pas de quelle manière, ils ont pu accuser 23 personnes, que le gouvernement de facto les a arrêté, comme des gens qui mijotaient un complot contre la sureté de l’Etat. Le président du conseil d’administration de la Fondation Je Klere, Me Samuel Madistin, n’y va par quatre chemins, pour insinuer que l’équipe au pouvoir aurait pu fomenter un plan relatif au supposé complot contre la sureté intérieure de l’Etat et la tentative d’assassinat de Jovenel Moïse.
Défendre la démocratie en Haïti, c’est sur ce thème que plusieurs organisations ainsi que plusieurs personnalités ont écrits un document, pour envoyer à plusieurs dirigeants dans le monde, afin de demander à la communauté internationale et la diaspora haïtienne de poser une action en urgence, sans attendre, pour mettre fin au climat de terreur, de désordre, et des décisions en dehors de la loi et de la Constitution, que l’équipe PHTK veut instaurer dans le pays.
Plusieurs organisations syndicales et d’étudiants de l’Université d’Etat d’Haïti projettent de fouler le macadam ce mercredi 10 février 2021, dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, afin de manifester pacifiquement pour dire non à la Dictature. Plusieurs de rassemblements ont été annoncés par les organisateurs de cette marche, dont la place de la constitution au champ-de-mars et le carrefour de l’aéroport, baptisé Carrefour de la Résistance.