Haïti-Justice : Maintenir l’ordre public, un enjeu de taille pour la police nationale
P-au-P., 1e juil. 2020 [M9H] — Maintenir l’ordre public est la responsabilité de tous les haïtiens, qu’ils vivent sur le territoire national ou à l’extérieur. Ils peuvent contribuer idéologiquement, financièrement ou de n’importe quelle autre manière dans l’avance du système sécuritaire du pays en vue de rendre la sûreté publique la meilleure aux yeux de tous à travers le monde.
Le pays a besoin de plusieurs conventions de sécurité dans l’objectif d’instruire la population à mieux comprendre l’importance du concept “Maintien d’ordre de la Communauté” plus précisément dans le cadre de prévention de la délinquance ou de «control social ».
Et ceci leur permettra de comprendre que leur coopération s’avère nécessaire pour la Police Nationale d’accomplir successivement le rêve le plus chaleureux, c’est-à-dire de protéger les biens meubles-immeubles et tous les citoyens du pays. Car, sans la coopération de la population entière la Police ne saurait en aucun cas capable de renforcer la loi. Pour mieux dire, La responsabilité du public joue un rôle important en matière de sécurité.
En outre, la population devrait être informée des techniques de “sûreté personnelle” qui sans doute peuvent permettre à diminuer le taux de risque de victimisation. Il est fréquemment enregistré que par faute de manque d’informations, un grand pourcentage des citoyens sont victimes inutilement. Mais, si seulement ils avaient su les principes de base de sécurité, ils auraient épargné des larmes et peines. Et aussi de s’entraider dans des conditions difficiles qui souvent présentent un danger de vie.
Sans doute, une réforme complète est dûment nécessaire pour la Police Haïtienne afin de regagner la confiance de la population. Parallèlement à la confiance absolue et support inconditionnel qui ont été investis dans cette Police lors de sa création en 1995.
Techniquement, les faiblesses de l’institution policière ne proviennent pas seulement par manque de ressources humaines ou d’une motivation constructive du coté mental des policiers, mais aussi de l’absence de certaines sous-divisions qui révèlent une importance capitale à son bon fonctionnement. Par exemple, service de soins d’urgence, service d’intelligence et service de réseau technique d’informatiques au niveau national etc… et autres pouvant répondre à toute une série d’urgente situation afin de préserver des vies et protéger les intérêts des citoyens.
Pour réduire le taux grimpant de criminalité en Haïti, la police et le public devraient d’abord prendre leurs responsabilités en travaillant ensemble dans un monde de patnership. Et la police en tant qu’institution a l’obligation d’établir les structures pour atteindre cet objectif, ce qui en effet exige beaucoup d’efforts.
Nul n’en ignore, qu’il s’agit d’un long chemin à parcourir, mais si toutes les ressources sont utilisées selon les normes d’éthiques professionnelles avec une compétence impeccable, leadership et l’aide inévitable de la Communauté internationale, il serait facile d’avoir un résultat satisfaisant dans un inimaginable lapse de temps.
Partout dans le monde apporter des modifications ou changement dans un système n’a jamais été une chose facile surtout quand il s’agit des sujets de sécurité nationale. Particulièrement dans le cas d’Haïti, il n’y a qu’une seule institution pour faire face à toute éventuelle situation. C’est un extrême d’urgence et le système judiciaire doit agir maintenant. La décision de “servir et protéger” doit être non-politique, la protection et sûreté de la population doivent être mise en priorité.
L’évaluation des mesures sécuritaires évolue toujours avec le temps, pour cela l’État haïtien doit répondre proportionnellement à chaque éventuelle alerte de sécurité en vue de protéger ces citoyens. Tel qu’il est à travers le monde entier.
Réginald CLÉRIÉ, revue Juin 2020
reginald.clerie@gmail.com