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Haïti-Justice : L’ULCC lance un avis de recherche contre Marie Gesly Damas Jean Pierre, RNDDH parle de persécution politique

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P-au-P., 7 mai 2020 [M9H] — L’administratrice du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), Marie Gesly Damas Jean Pierre est dans la tourmente. En fin d’après-midi du mercredi 6 mai 2020, un avis de recherche a été émis par l’Unité de lutte contre la Corruption le concernant  pour son refus d’obtempérer, parallèlement le Réseau national de défense des droits humains fustige cette manœuvre et la qualifie de persécution politique.

Dans deux avis différentes, circulant sur les réseaux sociaux, dont l’un portant l’effigie de l’administratrice du RNDDH, Marie Gesly Damas Jean Pierre, l’ULCC à travers son service d’enquête et d’investigation a lancé un avis de recherche contre elle, conformément aux dispositions de l’article 11, alinéa 2 du décret du 8 septembre 2004 portant la création de l’ULCC.

Par ces motifs, l’ULCC dit rechercher activement Marie Gesly Damas Jean Pierre, née le 10 mars 1954, pour son refus de répondre à deux convocations de l’institution chargée de lutter contre la corruption dans le cadre de l’enquête en cours.

L’ULCC dit demander à toute personne ayant des informations la concernant de contacter l’institution. Dans ce contexte, ce document a été dûment communiqué à la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) pour les suites nécessaires.

Réagissant dans les medias, la responsable de programme au sein du RNDDH, Rosie Auguste Ducena ne veut pas céder à la pression, elle qualifie de persécution la décision prise par les autorités de mettre un avis de recherche contre un membre de l’Institution.  

Elle a signalé que les agents de l’ULCC avaient demandé à l’administratrice de se présenter au bureau de l’ULCC, tout en se faisant accompagner de son avocat. Ce que le RNDDH n’allait pas accepter, face à ce refus, c’est à travers les réseaux sociaux qu’elle dit constater un avis de recherche a été émis à l’encontre de Marie Gesly Damas Jean Pierre.

Rappelons que cette histoire de subvention refait surface dans un contexte ou le RNDDH a publié un rapport de près d’une trentaine de pages sur la situation sociopolitique du pays qui devient de plus en plus préoccupante. Celle-ci avait même provoqué le départ de l’institution de Marie Yolène Gilles.

La militante de droits-humains, Marie Yolène Gilles avait dénoncé à cette époque « l’outrecuidance » de Pierre Espérance qui est allé « jusqu’à accepter d’une institution étatique en l’occurrence, le Bureau de monétisation des programmes d’aide au développement (BMPAD), au moins un chèque de un million cinq cent mille gourdes (1 500 000 gourdes).

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